IMPALA / Première étude carbone des labels indés européens

IMPALA, la plateforme des syndicats de labels indépendants en Europe, dont est membre l’UPFI, a lancé en avril 2022 le premier outil de bilan carbone à destination des producteurs phonographiques indépendants, conçu en association avec l’ONG Julie’s Bicycle. Financé notamment grâce au soutien de labels tels que Because, Pias, !K7, Beggars, Ninja Tune ou Warp Records, il est progressivement implémenté par une centaine d’entreprises et a donné lieu à un premier rapport (en anglais) accessible ici.

Ce calculateur, auquel nos adhérents peuvent accéder gratuitement, s’inscrit dans le cadre du plan d’action à long terme d’IMPALA destiné à soutenir ses membres dans leurs objectifs environnementaux. Le rapport qui en résulte détaille permet d’estimer l’empreinte carbone moyenne des labels concernés par unité physique mise sur le marché et d’identifier les principales sources d’émissions carbone des labels indépendants.

Le rapport propose également des pistes d’action immédiates et à plus long terme en vue de réduire les principales sources d’émissions des maisons de disques (applicables aux produits, aux services et aux opérations) et des cas pratiques d’entreprises qui montrent la voie dans le secteur musical, ainsi que des témoignages d’utilisateurs de l’outil.

Plus les membres d’IMPALA utiliseront le calculateur, plus celui-ci deviendra un instrument puissant pour soutenir la durabilité des décisions commerciales et gérer les impacts environnementaux. Cela favorisera également une appréciation plus fine de l’empreinte carbone globale du secteur indépendant de la musique enregistrée. Cette initiative rejoint les objectifs sectoriels du Music Climate Pact.

Les syndicats membres d’IMPALA demandent enfin à l’UE et aux gouvernements nationaux de mieux financer les programmes de soutien qui favorisent la transition écologique du secteur culturel.

L’UPFI est fière de soutenir l’initiative d’IMPALA et de Julie’s Bicycle, qui est complémentaire de celle de la filière française à laquelle elle est associée, l’étude REC, qui vise à documenter l’empreinte carbone de la musique enregistrée en France.