L’UPFI demande à la Ministre de la Culture d’élaborer une politique de soutien en faveur de la filière musicale à la suite de la sécurisation de la TST-D par Bruxelles

L’UPFI demande à la Ministre de la Culture d’élaborer une politique de soutien en faveur de la filière musicale à la suite de la sécurisation de la TST-D par Bruxelles

Les producteurs de musique se félicitent de l’approbation de la réforme de la TST-D (taxe sur les services de télévision distributeur) par la Commission Européenne.
La TST-D est, depuis sa création en 2007, entièrement fléchée vers le CNC. Force est de constater que le transfert de valeur considérable dont ont bénéficié les fournisseurs d’accès depuis l’arrivée du haut-débit en France a provoqué un effondrement des ventes de CD durant toute la dernière décennie. Et ce, sans aucune mesure de compensation en faveur de l’industrie musicale organisée par les pouvoirs publics, à la différence du cinéma, malgré la progression exponentielle de son rendement (279M€ en 2012).
Pourtant, tout converge pour justifier un rééquilibrage concernant la participation des FAI aux contenus créatifs en faveur des autres industries culturelles dont la musique enregistrée : ainsi, le dernier rapport de la Cour des Comptes sur le CNC et la récente étude de France Créative « Panorama des industries culturelles et créatives » qui positionne le secteur de la musique comme 2ème industrie culturelle en France (en dehors de la presse et de la télévision).
L’UPFI en appelle donc à la Ministre de la Culture pour rouvrir le chantier de la création d’un programme d’aide ambitieux et pérenne en faveur de la filière musicale, maintenant que le principal obstacle à son financement a été levé. Il s’agit, rappelons-le, d’un engagement qui avait été pris par le candidat François Hollande pendant la campagne des Présidentielles.