Stephan BOURDOISEAU réélu pour 2 ans à la Présidence de l’UPFI.

Stephan BOURDOISEAU réélu pour 2 ans à la Présidence de l’UPFI.

Stephan BOURDOISEAU réélu pour 2 ans à la Présidence de l’UPFI

Prolongation du crédit d’impôt et financement du CNM : l’UPFI en appelle à des décisions rapides et claires de la part du Gouvernement, préalablement au lancement du vaste chantier de l’Acte II de l’Exception Culturelle.

 

L’assemblée Générale de l’UPFI s’est réunie aujourd’hui et a procédé à l’élection des membres de son Conseil d’Administration. Le nouveau Conseil d’Administration qui s’est constitué a élu Stephan BOURDOISEAU, Président de Wagram Music, pour un second mandat d’une durée de 2 ans.

 

Le Conseil d’Administration de l’UPFI demande au Gouvernement de mettre en œuvre, de façon prioritaire et urgente, les deux mesures suivantes :

 

–      La prolongation, via le plus prochain collectif budgétaire, de la durée d’application du crédit d’impôt à la production phonographique pour 3 ans (2013-2015), sachant que ce dispositif vient à échéance fin 2012. Cet incitatif fiscal a permis d’aider en 6 ans 3 074 projets artistiques et il est devenu tout simplement vital pour les PME de ce secteur. Son coût est neutre pour le budget de l’Etat car les 30M€ engagés sur la période 2006-2011 ont été largement compensés par les effets induits en matière de TVA et de cotisations sociales.

 

–      La concrétisation de l’engagement pris par François Hollande, pendant la campagne des Présidentielles, en faveur de la création du Centre National de la Musique. En particulier, la question de son financement par les fournisseurs d’accès à internet, à hauteur des besoins estimés à environ 100M€, doit faire l’objet d’un arbitrage clair et précis afin de dissiper les inquiétudes partagées par l’ensemble de la filière musicale. La création du CNM constitue une formidable initiative pour préserver la diversité culturelle et accompagner la filière musicale dans sa mutation économique. C’est pourquoi, il est fondamental que le Gouvernement actuel s’empare de ce dossier et adopte, dans le cadre de la Loi de Finances 2013, les mesures fiscales propres à assurer un financement ambitieux et pérenne pour ce futur établissement.

 

Face à la fragilité croissante des producteurs de musique, l’UPFI attend ainsi un signal fort et positif de la part de la Ministre de la Culture.

 

Pour l’UPFI, le traitement de ces deux dossiers cruciaux pour la filière musicale doit être opéré préalablement au démarrage de la mission qui doit être confiée à Pierre Lescure concernant l’Acte II de l’Exception Culturelle, à laquelle l’UPFI participera pleinement.